Martine Aubry est "choquée" par la "précipitation" autour du regroupement de la
Banque Populaire et de la Caisse d'Epargne ainsi que par la perspective de la nominaiton de l'actuel secrétaire général adjoint de l'Elysée, François Pérol.
La Première Secrétaire du PS s'est dite "choquée, parce que nous avons l'impression que ce regroupement se fait sous le coup de l'urgence et de la gravité de la situation de Natixis et non pas en
ayant pris le temps". "Nous avons l'impression que cette précipitation cache d'immenses difficultés financières alors que le gouvernement avait dit que le problème était réglé par
l'accompagnement qui avait été le sien". (Natixis est la filiale commune des 2 entités actuelles)
En ce qui concerne la nomination de François Pérol, elle a déclaré : "il y a heureusement des règles dans la fonction publique. On ne peut pas prendre des postes de responsabilité dans les
domaines dont on a eu la charge en tant que fonctionnaire...". "Il faut que Nicolas Sarkozy sache qu'il est le chef de l'Etat et qu'il n'a pas vocation à nommer les présidents de banques, après
les patrons de presse, les procureurs et demain les juges d'instruction, parce qu'alors, on change véritablement d'Etat" et de finir avec un "Nous ne sommes plus dans une République avec une
fonction publique, qui remplit son rôle".
Nomination de François Pérol : Martine Aubry réagit à son tour
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