Communiqué de Presse de Michel-François Delannoy, Président du Groupe Socialiste au Conseil Régional suite aux propos de Daniel Percheron

Je souhaite réagir en tant que Président du groupe socialiste sur les récentes déclarations de Daniel PERCHERON concernant sa succession.

Tout d’abord, je ne peux qu’exprimer ma totale surprise et ma stupéfaction à la lecture de ces déclarations. Si nous évoquons ensemble régulièrement les rendez-vous politiques majeurs que nous avons devant nous, j’ai toujours exprimé au nom des socialistes de la Région, la nécessité d’une démarche partagée, claire, démocratique et de rassemblement.

Or, précisément, les choses sont claires : les socialistes désigneront par leur vote, et selon le calendrier décidé par notre parti, leur candidat pour la présidence de notre Région.

Ce sont les militants et eux seuls qui décideront démocratiquement. Toute autre démarche, toute autre initiative, surtout si elle n’est pas profondément partagée, ne nous rend pas collectivement service.

Pierre de SAINTIGNON, qui a mené avec succès la campagne de 2010 dans le Nord, aujourd’hui Premier Vice-Président de la Région est pour moi et pour beaucoup de responsables et de militants socialistes, le candidat naturel, j’allais même dire, évident. Il connaît la Région pour être très impliqué, reconnu et respecté pour son engagement total, en particulier sur les questions économiques et d’emploi. En ce qui me concerne, je le soutiendrai.

Mais, chaque chose en son temps. La Région, face à la crise et aux défis des mutations de notre époque doit concentrer toute son énergie, sa force et son imagination pour proposer des réponses nouvelles et vigoureuses. Je pense notamment aux questions de l’économie et de l’emploi.

C’est cela que les habitants de notre Région attendent de nous en ce moment. Les socialistes ne doivent pas se détourner de cet objectif premier. Le temps des élections régionales et de la succession de Daniel PERCHERON viendront et nous les prépareront avec responsabilité.

Avec la volonté de rassemblement des socialistes et de leurs partenaires et autour d’un projet. Il ne faut pas brouiller les esprits ni tenter les intrigues. Ce n’est pas notre conception de la politique. Les sujets de préoccupations des habitants sont graves et plus que jamais, nous devons être soudés dans l’action et la préparation de l’avenir selon des méthodes transparentes, démocratiques et de vérité.