Poursuivant une politique de répression, d’arrestation et de violence contre les opposants, les autorités iraniennes viennent de franchir un pas supplémentaire vers l’instauration d’un régime
militaire bafouant les libertés élémentaires des citoyens iraniens.
Ce lundi, elles ont interdit toute activité aux deux plus importants partis réformateurs ayant soutenu le candidat Mir Hossein Moussavi à l’élection présidentielle de 2009. Il s’agit du Front de
la participation (FPII) et de l’Organisation des Moudjahidine de la révolution islamique (OMRPI). Hier, la justice a annoncé la condamnation de trois hauts dirigeants du Front de la participation
à six ans de prison. Parmi eux, le secrétaire général du FPII, Mohsen Mirdamadi et un ancien vice-ministre de l’intérieur du président Mohamed Khatami, Mostafa Tajzadeh.
Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté les agissements des autorités iraniennes contre l’opposition démocratique et la violation des droits et des libertés des citoyens
iraniens. Il réaffirme son soutien et sa solidarité avec tous ceux qui luttent pacifiquement en Iran pour l’avènement de la démocratie et de la justice.
Jean-Christophe Cambadélis
Secrétaire national à l’Europe et aux Relations Internationales